EAN13
9782845901919
ISBN
978-2-84590-191-9
Éditeur
Arfuyen
Date de publication
Collection
CARNETS SPIRITU
Nombre de pages
207
Dimensions
18,7 x 13 x 1,9 cm
Poids
212 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le jardin de l'amour divin

De

Édité par ,

Arfuyen

Carnets Spiritu

Indisponible

Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander
Jean Eudes rencontre Marie des Vallées en 1641. Elle a entamé la dernière partie de sa vie. Le visiteur relate en détails les révélations de la « voyante de Coutances » dans sa Vie admirable en 10 livres rédigée en 1655. Pour ne pas nuire à la canonisation de Jean Eudes, le livre de La Vie admirable sera soigneusement maintenu dans l'ombre afin de ne pas montrer tout ce que devait le saint à une personnalité aussi atypique. Une copie du texte accompagna cependant Mgr de Laval au Canada. Redécouvert, le manuscrit revient en France deux siècles plus tard. Le « manuscrit de Québec », intitulé La vie admirable de Marie des Vallées et des choses prodigieuses qui se sont passées en elle... est une copie de la première relation perdue. Il repose aux archives eudistes et n'a jamais été édité. Les rares extraits utilisés par des biographes ont surtout privilégié l'étrangeté de la personnalité de Marie des Vallées aux dépens de sa richesse et de sa profondeur.
Le livre de La Vie admirable est très long (près de mille pages), d'un déchiffrement difficile et assez répétitif. Il ne pouvait faire ici l'objet d'une édition intégrale. Le choix a donc été fait d'en donner des extraits significatifs et de les faire suivre par un bref aperçu des Conseils d'une grande servante de Dieu, oubliés, eux aussi, au sein d'un recueil mystique publié tardivement (ils figurent en annexe du Directeur mystique, préparé par Madame Guyon et édité en 1726).
La spiritualité de Marie des Vallées est d'une extraordinaire richesse et profondeur. Elle foisonne en images vives, qui traduisent une culture essentiellement visuelle et assurent la fonction de paraboles mystiques. Hors image, le dit demeure sobre - une « flèche de feu » comme chez Catherine de Gênes. Par sa force et sa vivacité, il évoque Hadewijch d'Anvers ou Catherine de Strasbourg : « Je ne sais ce que je suis devenue, je suis tout à fait perdue. Je ne sais d'où je viens et où je vais, je ne sais où je suis ni ce que je suis, si je suis une créature ou un néant. Il n'y a que Dieu seul qui sait le lieu où je suis. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...