EAN13
9782415008703
ISBN
978-2-415-00870-3
Éditeur
Odile Jacob
Date de publication
Collection
OJ.SCIENCES
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le pacte des lions

De

Odile Jacob

Oj.Sciences

À paraître
Ce livre examine l’énigme de la vie sociale chez les animaux. Pourquoi cette tendance si courante dans le vivant à se regrouper pour mener une vie commune, alors que les bénéfices potentiels de la vie commune ne semblent pas si évidents? « Le péril est grand de côtoyer les autres. La promiscuité engendre des coûts qui paraissent parfois largement outrepasser les avantages présumés d’une réunion. » Les lions en sont un exemple.
Thierry Lodé interroge la socialité chez les animaux en partant d’une évaluation des risques et des bénéfices de la vie commune, par opposition à la vie solitaire. L’ouvrage repose sur une question théorique, et cherche à répondre par des exemples dont il tire des leçons. La question est claire : l’émergence des habitudes grégaires et des coopérations est-elle due aux gènes qui se diffusent à chaque reproduction ? Ou bien peut-on envisager que des conditions écologiques interfèrent dans la mise en place de la vie sociale des animaux ?
Seule l’observation permettra de trancher: le livre repose pour l’essentiel sur des descriptions éthologiques qui entraînent le lecteur à travers la planète, à la poursuite des animaux observés à travers les yeux de l’éthologue. Les récits naturalistes sont captivants. On découvre avec fascination la socialité des animaux sauvages, en essayant de comprendre les ressorts de l’association des êtres vivants. Existe-t-il des espèces plus altruistes qu’égoïstes et pourquoi ? Comment se prennent les décisions collectives dans les sociétés animales ? Le territoire et la hiérarchie sont-ils des conditions nécessaires ? les individus qui forment des groupes sont-ils apparentés ? Quel est le rôle de la sexualité ? Comment émerge l’empathie ?
Pour Thierry Lodé, la pertinence de l’approche socioécologique appuyée sur l’étude des relations et des interactions sociales, doit conduire à relativiser la portée des approches actuellement dominantes qui privilégient à l'excès les facteurs génétiques – notamment celles issues de la sociobiologie et de la théorie de la parentèle –, et à regarder le vivant et l’histoire évolutive d’un œil nouveau, attentif aux complexités, en particulier, des alliances, de la territorialité ou des phénomènes de dominance dans le monde animal.
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