Cherche rouquine, coupe garçonne
EAN13
9782764624906
ISBN
978-2-7646-2490-6
Éditeur
Boréal
Date de publication
Nombre de pages
288
Dimensions
21,8 x 14,3 x 1,9 cm
Poids
410 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Cherche rouquine, coupe garçonne

De

Boréal

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Le 16 novembre 1961, un étrange cortège se forme à la prison de Bordeaux. William Moore Blewett, quarante et un ans, prospecteur de son état, reconnu coupable du meurtre d’un couple d’Américains en vacances à L’Anse-Pleureuse, en Gaspésie, au terme d’un procès qui a fait grand bruit, se dirige vers l’échafaud où il sera pendu jusqu’à ce que mort s’ensuive.
 
Fait étrange, tant le directeur de la prison et l’aumônier que le policier qui a arrêté Blewett, tous ceux qui se trouvent au pied de l’échafaud ce soir-là sont convaincus de l’innocence de l’homme qu’on va pendre. Pourtant, personne n’ose élever la voix pour empêcher la justice, ou ce qui en tient lieu, de poursuivre son cours inexorable. Qu’est-ce qui a bien pu valoir à Blewett une aussi exemplaire malchance ?
 
À partir d’un fait divers qui a secoué le Québec des années soixante, l’affaire Coffin, Daniel Poliquin compose un roman qui est un chef-d’œuvre de roublardise narrative. Ce pauvre innocent de Blewett devient bien malgré lui le chaînon qui unit le destin des personnages que Poliquin fait défiler devant nos yeux avec un amusement contagieux. Il y a d’abord Odette, la sensuelle maîtresse de Blewett, chez laquelle il avait eu la mauvaise idée de se réfugier après avoir initialement réussi à s’échapper de la prison. Il y a Amédée Bérubé, le chef de police de L’Anse-Pleureuse, où il est mieux connu sous le nom de Barrabas, nous apprendrons pourquoi. Il y a surtout Jean-Jacques Bouffard, l’aumônier, qui – faut-il s’en étonner? – est celui dont la conscience s’accommode le plus mal avec l’acte dont il est témoin et complice.
 
Enfin, il y a une certaine rouquine, qui hésite entre l’architecture et la taxidermie, entre les hommes et les femmes, mais qui sait dérouler un récit avec une captivante désinvolture. C’est elle, vous l’avez deviné, qui nous raconte cette histoire.
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