Écrire l'inouï, La critique dramatique dépassée par son objet (XIXe-XXIe siècle)
EAN13
9791032005095
Éditeur
Presses Universitaires de Provence
Date de publication
Collection
Arts
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Écrire l'inouï

La critique dramatique dépassée par son objet (XIXe-XXIe siècle)

Presses Universitaires de Provence

Arts

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Comment les critiques tentent-ils de percevoir, de rendre compte, de nommer,
d’instaurer ce qui leur paraît radicalement nouveau ? La tentation est de tout
ramener au déjà vu, entendu et dit, ou de répandre de commodes étiquettes.
Mais dans la méconnaissance se fraye sans doute déjà une paradoxale
reconnaissance. Peut-on repérer des constantes dans la nature des événements
théâtraux qui désemparent la critique ? Comment la déstabilisation
s’infiltre-t‐elle au sein des protocoles de réception ? La critique peut être
une écriture à part entière dans sa capacité à donner forme à l’inouï ou à
évoquer un spectacle vivant qui n’est plus. Les moments où elle semble
dépassée par son objet déplacent son écriture, aux antipodes d’une parole de
vérification. Se déploie alors un théâtre de la langue où tout le spectre de
la mimésis est réouvert et que n’épuise pas l’exercice de la promotion, de la
recension ou du jugement de goût. De la scène romantique à Armand Gatti, du
café-concert aux formes intermédiales, des pièces féministes aux créations
carcérales, les formes théâtrales inouïes exercent leur pouvoir d’ébranlement.
Quelles sont les répliques éditoriales ou théoriques côté plume, de Théophile
Gautier à Jean-Pierre Léonardini, des soiristes aux blogueurs ? La
subjectivité spectatrice du critique, quand son assise se voit déstabilisée,
rencontre une aubaine pour déployer les redéfinitions de son geste.
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