- EAN13
- 9782917336267
- Éditeur
- La Cause des livres
- Date de publication
- 04/2004
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782917336267
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
13.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Voici l’histoire d’un homme qui a trouvé en lui une énergie peu commune pour
affronter des événements auxquels il n’était pas a priori préparé. Ce texte
est un témoignage sur la réalité foisonnante du monde juif d’Europe de l’Est
avant 1945. C’est aussi un document sur l’Armée rouge et le système stalinien
vécus de l’intérieur.
Né en 1922 dans une bourgade de Lituanie, Moïshé Rozenbaumas rend compte avec
lucidité de la vie de cette société pauvre et laborieuse à la veille de sa
destruction. Seul rescapé de sa famille restée en Lituanie, il doit sa survie
à une fuite qui le conduira jusqu’aux frontières de la Chine. Son récit de
l’internement d’un groupe de Russes dans un kolkhoze d’Ouzbékistan, puis des
quatre années passées dans l’Armée rouge, dévoile des aspects peu connus de la
vie de nombreux jeunes Juifs qui ont traversé ces épreuves. À la violence des
combats, au froid, à la faim, à la peur, il a opposé la volonté de vivre d’un
Ulysse s’adonnant, entre deux incursions derrière les lignes ennemies, à
l’ivresse et à l’amitié. Devenu cadre communiste à Vilnius, il sera vite pris
entre le marteau et l’enclume du système stalinien, et ce qu’il nous en dit
est rare, instructif et passionnant. La fuite de Moïshé, de sa femme et de
leurs deux enfants en France en 1957, les difficultés et les efforts de
restauration d’une vie « normale » et digne, témoignent aussi de la pugnacité
opposée aux blessures et à la fatalité de l’histoire. C’est aussi le parcours
singulier d’un enfant en quête d’un père absent et de reconstruction
personnelle.
Le texte écrit en yiddish a d’abord été traduit par Moïshé Rozenbaumas lui-
même, puis a été repris par sa fille Isabelle, au fil d’un dialogue qui a
parfois étoffé le récit initial. De « la langue de son père », elle a conservé
la vivacité, le goût, l’humour, l’empreinte, en somme tout ce qui fait sa
singularité.
Livre préfacé par Yitskhok Niborski.
affronter des événements auxquels il n’était pas a priori préparé. Ce texte
est un témoignage sur la réalité foisonnante du monde juif d’Europe de l’Est
avant 1945. C’est aussi un document sur l’Armée rouge et le système stalinien
vécus de l’intérieur.
Né en 1922 dans une bourgade de Lituanie, Moïshé Rozenbaumas rend compte avec
lucidité de la vie de cette société pauvre et laborieuse à la veille de sa
destruction. Seul rescapé de sa famille restée en Lituanie, il doit sa survie
à une fuite qui le conduira jusqu’aux frontières de la Chine. Son récit de
l’internement d’un groupe de Russes dans un kolkhoze d’Ouzbékistan, puis des
quatre années passées dans l’Armée rouge, dévoile des aspects peu connus de la
vie de nombreux jeunes Juifs qui ont traversé ces épreuves. À la violence des
combats, au froid, à la faim, à la peur, il a opposé la volonté de vivre d’un
Ulysse s’adonnant, entre deux incursions derrière les lignes ennemies, à
l’ivresse et à l’amitié. Devenu cadre communiste à Vilnius, il sera vite pris
entre le marteau et l’enclume du système stalinien, et ce qu’il nous en dit
est rare, instructif et passionnant. La fuite de Moïshé, de sa femme et de
leurs deux enfants en France en 1957, les difficultés et les efforts de
restauration d’une vie « normale » et digne, témoignent aussi de la pugnacité
opposée aux blessures et à la fatalité de l’histoire. C’est aussi le parcours
singulier d’un enfant en quête d’un père absent et de reconstruction
personnelle.
Le texte écrit en yiddish a d’abord été traduit par Moïshé Rozenbaumas lui-
même, puis a été repris par sa fille Isabelle, au fil d’un dialogue qui a
parfois étoffé le récit initial. De « la langue de son père », elle a conservé
la vivacité, le goût, l’humour, l’empreinte, en somme tout ce qui fait sa
singularité.
Livre préfacé par Yitskhok Niborski.
S'identifier pour envoyer des commentaires.