Pensées pour moi-même, Suivi du Manuel d'Epictète
EAN13
9782824904511
Éditeur
République des Lettres
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
latin
Fiches UNIMARC
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Pensées pour moi-même

Suivi du Manuel d'Epictète

République des Lettres

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Texte intégral révisé suivi des biographies de Marc-Aurèle et d'Épictète.
Édition enrichie des deux chefs-d'oeuvre de la philosophie stoïcienne: les
"Pensées" de Marc-Aurèle et le "Manuel" d'Epictète. Marc Aurèle, à Carnuntum,
écrit ses "Pensées pour moi-même" en douze livres, sans doute pour oublier le
tumulte de la journée précédente, passée à se battre. Stoïcisme ? Certes, bien
que son œuvre ne soit pas totalement un traité de philosophie stoïcienne —
elle ne comprend ni le dogme impitoyable d'Épictète ni le ton professoral et
théorique de Sénèque —, elle a quelque chose de tout à fait propre à Marc-
Aurèle, c'est-à-dire la manière humaine, intime et émouvante dont il
transforme la doctrine en un constant examen de conscience. Le constat de
vanité et de caducité des choses le pousse à chercher une raison profonde à
l'univers. Toute réalité est l'élément d'un organisme divin, unique, ordonné
et harmonieux. L'homme, composé de trois principes: corps, âme, esprit, occupe
une position centrale dans le cosmos. L'esprit, élément divin en chaque
individu, guide son action. La prise de conscience de sa participation au
divin doit ramener l'homme à sa vie intérieure, pour qu'il retrouve la paix.
Du célèbre "Manuel" d'Epictète, recueilli par l'historien Flavius Arrien dans
ses "Epicteti dissertationes", il ne nous reste que les quatre premiers
livres. Considérant la notion de liberté, Épictète nous dit ici qu'elle est en
soi le bien suprême. Toutefois, la liberté dont il est question n'est pas
celle que nous accordent les circonstances extérieures, mais bien cette
liberté qui naît au plus profond de notre personnalité. Elle se conquiert par
degrés, par la volonté avec l'aide de la raison et de la sagesse. Pour le
stoïcien, le bien est en effet une donnée de la conscience, et le sage, qui
sait distinguer entre les deux formes de liberté, donnée ou conquise, est
intégralement libre. Rien ni personne ne peut le priver de sa liberté.
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