- EAN13
- 9782402071864
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions Hervas)
- Date de publication
- 1999
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Roman vrai de l'Argus de la presse : de Mata Hari à Internet
Boris Dänzer-Kantof, Sophie Nanot
FeniXX réédition numérique (Éditions Hervas)
Livre numérique
On doit à la France l’agence de presse, le télégraphe, le cinématographe et
l’aéroplane, mais aussi l’invention de la coupure de presse ! En 1879, quand
la République s’affirme, un libraire-éditeur de génie, Alfred Chérié, a l’idée
de faire parvenir, d’abord aux artistes puis à toutes les « célébrités », les
extraits de presse les concernant, soigneusement lus, découpés et collés… Ses
premiers clients s’appellent Boulanger, Hector Malot ou Paul Gauguin… l’Argus
de la presse est né ! Auguste de Chambure, jeune aristocrate bourguignon, va
porter l’entreprise vers la notoriété et en faire une institution. Hommes
politiques, écrivains, journalistes, artistes, mondains, mais aussi sociétés
commerciales et industrielles… se « mettent à l’Argus ». Très vite l’Argus de
la Presse devient un instrument indispensable de contrôle de l’information
écrite, un miroir brûlant pour certains, comme la fameuse Mata Hari, une
source d’inspiration pour les collages des peintres cubistes et des
surréalistes. Aujourd’hui, l’Argus de la presse est une entreprise moderne.
L’écran des ordinateurs a remplacé les « bibles » papier d’antan. La vague de
la communication tous azimuts est là. Un nouveau continent s’ouvre,
l’Internet, tant par son instantanéité que par ce « cyber monde » inattendu
qu’il s’agit désormais d’observer. « Vieille » idée du XIXe siècle, du temps
de la photographie, du télégraphe et de la presse écrite, l’Argus entre sans
façon dans le XXIe siècle, avec ses mille yeux, de plus en plus numériques…
l’aéroplane, mais aussi l’invention de la coupure de presse ! En 1879, quand
la République s’affirme, un libraire-éditeur de génie, Alfred Chérié, a l’idée
de faire parvenir, d’abord aux artistes puis à toutes les « célébrités », les
extraits de presse les concernant, soigneusement lus, découpés et collés… Ses
premiers clients s’appellent Boulanger, Hector Malot ou Paul Gauguin… l’Argus
de la presse est né ! Auguste de Chambure, jeune aristocrate bourguignon, va
porter l’entreprise vers la notoriété et en faire une institution. Hommes
politiques, écrivains, journalistes, artistes, mondains, mais aussi sociétés
commerciales et industrielles… se « mettent à l’Argus ». Très vite l’Argus de
la Presse devient un instrument indispensable de contrôle de l’information
écrite, un miroir brûlant pour certains, comme la fameuse Mata Hari, une
source d’inspiration pour les collages des peintres cubistes et des
surréalistes. Aujourd’hui, l’Argus de la presse est une entreprise moderne.
L’écran des ordinateurs a remplacé les « bibles » papier d’antan. La vague de
la communication tous azimuts est là. Un nouveau continent s’ouvre,
l’Internet, tant par son instantanéité que par ce « cyber monde » inattendu
qu’il s’agit désormais d’observer. « Vieille » idée du XIXe siècle, du temps
de la photographie, du télégraphe et de la presse écrite, l’Argus entre sans
façon dans le XXIe siècle, avec ses mille yeux, de plus en plus numériques…
S'identifier pour envoyer des commentaires.