Que faire du passé ?, Réflexions sur la cancel culture
EAN13
9782213724058
Éditeur
Fayard
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Que faire du passé ?

Réflexions sur la cancel culture

Fayard

Livre numérique

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Un extraordinaire paradoxe caractérise notre époque.
D’une part, jamais la connaissance du passé n’a été aussi faible, aussi
dévalorisée, y compris par les gouvernements  : en témoignent le lieu commun
selon lequel la connaissance du passé ne sert à rien dans une société moderne,
le dégraissement progressif des programmes scolaires en histoire.
Mais, d’autre part, jamais le passé n’a été autant investi symboliquement.
Depuis une vingtaine d’années, cet investissement était surtout le fait des
pouvoirs publics, sans oublier la vigilance extrême avec laquelle les régimes
autoritaires, de la Chine à la Russie en passant par la Turquie ou la Hongrie,
etc., cherchent à contrôler la mémoire publique. Mais depuis quelques années,
avec le phénomène de la cancel culture et du wokisme, cet investissement vient
de la société elle-même. Le débat fait rage depuis lors, entre deux minorités
: celle des militants qui veulent tout changer, celle des gens de pouvoir,
naturellement conservateurs. Les polémiques fleurissent, les noms d’oiseaux
aussi, à proportion de l’ignorance.
Pierre Vesperini cherche à comprendre ce que signifie le mouvement de la
cancel culture, les questions qu’il nous pose, et nous propose des solutions.
Comme à son habitude, il travaille à partir de l’expérience historique
concrète, et non de préjugés idéologiques ou d’abstractions théoriques. Le
livre est donc constitué de trois enquêtes très précises, qui permettent
d’aborder avec toute la clarté et la lucidité requise trois questions
générales  brûlantes aujourd'hui :

1. Celle de la mémoire historique, à propos des statues qu'on déboulonne ou des noms qu'on supprime des institutions, monuments, etc.
2. Celle de la culture esthétique (littérature, art, musique, etc.), à propos de la présence grandissante des trigger warnings  ;
3. Celle de la place de l'Antiquité classique aujourd'hui, à propos de la fin de l’enseignement obligatoire du latin et du grec au département de Classics de Princeton.
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