Alexis Salatko raconte la vie de Jules Dassin à travers le récit de la journée anniversaire de la de mort de son fils, Jo Dassin, le 20 août 1981. Alors, chaque année le 20 août, le narrateur décrit, comme un journal, sa vie de cinéaste, celle de sa première femme Béatrice Launer, violoniste réputée, puis la naissance de leur famille avec Joe, l’aîné, etc.
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Salma el Moumni, avec ce premier roman, Adieu Tanger, signe “un cri littéraire” sur la condition des jeunes filles, au Maroc puis dans la France de son exil. Elle en tire une réflexion sur le poids social de la féminité. Ici, nullement question de voile, ou d’autres vêtements, mais le poids de la culture et des traditions.
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Gaspard Koenig offre un conte philosophique au point de départ écologique qui analyse notre actualité avec précision et ironie jubilatoire. Humus est un roman d’apprentissage pour deux jeunes hommes qui seront anéantis par notre époque. En cela, il s’inscrit dans la tradition littéraire du 19ème siècle. Mais, entre la désobéissance civique prônée par certains quaternaires et le terrorisme écologique qui se profile chez les plus jeunes, est-ce que le capitaliste vert, libéral et écologique, défendu par Gaspard Koenig sera suffisant. À vous de vous faire votre propre opinion ! Mais, c’est peut-être le prochain Goncourt ?
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Éric Reinhardt est un usurpateur de talent. Son nouveau roman s’ouvre sur un dialogue entre un écrivain et son sujet d’inspiration, Sarah, la quarantaine bien tassée. Cette dernière lui a confié son histoire. Un cancer du sein en rémission la pousse à s’interroger sur sa vie et à demander à son conjoint de faire un breack dans leur vie commune. Mais, c’est l’image racontée de Sarah assise sur un banc pour regarder les fenêtres de son ancien appartement et regarder son univers, où elle est dorénavant absente, passé devant elle qui inspire Eric Reinhardt à écrire Sarah, Suzanne et l’écrivain.
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Certes le monde de Jean-Baptiste Andrea est rassurant, surtout pour l’atmosphère anxiogène que nous vivons actuellement. Ses deux héros traversent les épreuves sans qu’elles ne les atteignent vraiment. L’histoire semble nous démontrer que l’amitié, ou plutôt un amour platonique, les protège de toutes les conséquences des aléas de la vie. Et, croyez-moi, il y en a beaucoup dans Veiller sur elle.
Veiller sur elle est une magnifique histoire, très bien racontée. Mais, trop belle justement !
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