Pascale B.

Larry Tremblay

La Peuplade

18,00
Conseillé par
30 août 2021

Lecture sous la ceinture

Dans ce roman, le peintre Francis Bacon s’adresse à son amant George Dyer avec qui il a vécu une relation amoureuse viscérale et tourmentée, et qui fut son modèle dans son œuvre picturale ??? L’occasion de découvrir son art largement influencé par son ressentiment envers son père violent et ses amours de Paris à New-York….

Larry Tremblay nous fait découvrir ses passions, ses corps à corps érotiques, ses excès, ses dilemmes amoureux ; à la manière d’un hommage posthume en toute humilité.

Sous la forme d’un récit intime, à la fois poétique et cru, il nous offre une lecture singulière attachante à laquelle il ne manque que les illustrations….

Conseillé par
30 août 2021

Aventure filiale

Une mère cabossée par son passé décide d’emmener son fils en périple au Kirghiszistan afin de le sortir de la dérive.
Traversant à cheval une nature éclatante, Sybille entraîne son fils en colère dans cette démarche folle de tout quitter en quête d’une réhabilitation.

Alternant entre le voyage et le passé, Laurent Mauvignier passe au crible les sentiments d’amour et d’exclusion, les troubles personnels et familiaux, rendant les personnages touchants
Un véritable hymne à l’amour filial à travers les épreuves ; avec une lueur d’espoir vers le bonheur….

Au rythme des chevauchées, de chapitres courts et enlevés, cette belle et intense écriture entraîne le lecteur pour refouler le passé.

Conseillé par
30 août 2021

Lumière

Norvège, extrême nord.
Noah a quitté son village natale et son amour de jeunesse pour n’y revenir que bien plus tard en tant qu’expert géologue missionné sur un incident survenu sur la plateforme pétrolière adjacente.

Il y retrouve Anders, ami d’enfance, chercheur glaciologue, naturophile et solitaire. Tous les deux font des découvertes inquiétantes et alarment mais ils ne sont pas décisionnaires.
Son autre ami, Knut, en prise avec la pègre russe, a pour seule compagnie ses chiens tueurs….

Les personnages sont complexes, la construction narrative est méthodique, très originale alternant aventure, jeu de rôle et analyse environnementale …. méritant d’en découvrir la fin.
Cette fiction nous concerne déjà à travers l’annonce du châtiment par la nature ; elle est très instructive quant aux méandres de la terre, la faune, la flore…..qui risquent de nous déserter….
Quand soufflera-t-on la bougie de la fin ?

« C’est à l’endroit le plus froid de la planète qu’on mesure le mieux son réchauffement »

Le combat d'une femme de soldat pour découvrir la vérité

HarperCollins

17,00
Conseillé par
30 août 2021

Mère courage

Un soldat « éclaireur de sol », en mission de renseignement, disparaît de l’armée française dans une zone de guerre que ni la France ni Daesh n’arrivent à retrouver.
Après un moment de sidération, sa femme décide d’enquêter avec d’autres épouses.

Emilie Guillaumin nous décrit la vie hors normes des hommes des forces spéciales qui opèrent en toute discrétion brillant par leur humilité, mais surtout le destin et la force de leurs épouses, héroïnes de l’ombre portant seule la famille avec leur engagement et leur amour.

Ces femmes devront être intransigeantes face à une armée rigide pour découvrir la vérité malgré les règles de silence.

Le roman est captivant avec une vraie fin courageuse.

Conseillé par
30 août 2021

Ile profonde !

Hymne à Hawaii à travers une famille réduite à la pauvreté dont les quelques revenus sont rapportés par le cadet , Nainoa, aux pouvoirs curatifs, connecté à des choses qu’il est le seul à voir et investi au secours des autres ……
Tour à tour, les membres de la famille raconte le pays, leurs projets avortés, la métamorphose d’un frère et son impact sur la famille.
K.S.Washburn décrit très bien la position de chacun et le tourment de Nainoa sur le pourquoi et les limites de son don…..
Saga familiale nostalgique d’un paradis endurci. Récit puissant servi par une écriture familière fluidifiée par des chapitres courts...

« En moi bouillonnaient les tempêtes de tous les humains que j’avais touchés »