- EAN13
- 9782711616497
- ISBN
- 978-2-7116-1649-7
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 12/2003
- Collection
- BHP
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,6 cm
- Poids
- 400 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 110
- Fiches UNIMARC
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Les six grands thèmes de la métaphysique occidentale
Du Moyen Âge aux temps modernes
Préface de Pierre Aubenque
Vrin
Bhp
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L’ouvrage de Heinz Heimsoeth, publié pour la première fois en 1922, contient un panorama quasiment exclusif de tout ce qui a pu être dit et pensé en Occident sur Dieu, le monde et l’homme entre l’Antiquité et les Temps Modernes. Ce livre sans précédent est un défi lancé aux historiens de la philosophie. Ce qu’il met en question n’est rien de moins que l’idée qu’on se fait généralement des prétendues césures ou révolutions qui jalonneraient l’histoire de la philosophie : le passage obligé par la « Renaissance », de l’Antiquité au Moyen Âge et du Moyen Âge aux Temps modernes.
La thèse principale de l’auteur est que l’historiographie officielle, en privilégiant l’apport initial de la philosophie grecque, sa christianisation (ou son islamisation) par les grandes sysnthèses médiévales, au premier rang desquelles celle de Thomas d’Aquin, puis sa redécouverte sous une forme romanisée par la « Renaissance » italienne, manque la richesse et la fécondité des impulsions venues d’ailleurs.
Car il existe une autre métaphysique, dont Heimsoeth relève soigneusement les jalons : Augustin, certains Père de l’Église, l’École de Saint-Victor, l’École franscaine puis et avant tout la « Métaphysique rhénane » (Maître Eckhart, Suso, Tauler et enfin Nicolas de Cuses), Duns Scot et le nominalisme de Guillaume d’Occam par ailleurs.
La thèse principale de l’auteur est que l’historiographie officielle, en privilégiant l’apport initial de la philosophie grecque, sa christianisation (ou son islamisation) par les grandes sysnthèses médiévales, au premier rang desquelles celle de Thomas d’Aquin, puis sa redécouverte sous une forme romanisée par la « Renaissance » italienne, manque la richesse et la fécondité des impulsions venues d’ailleurs.
Car il existe une autre métaphysique, dont Heimsoeth relève soigneusement les jalons : Augustin, certains Père de l’Église, l’École de Saint-Victor, l’École franscaine puis et avant tout la « Métaphysique rhénane » (Maître Eckhart, Suso, Tauler et enfin Nicolas de Cuses), Duns Scot et le nominalisme de Guillaume d’Occam par ailleurs.
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