Carl Th. Dreyer, Le Mystere du Vrai
EAN13
9782866424084
ISBN
978-2-86642-408-4
Éditeur
Cahiers du cinéma
Date de publication
Collection
Auteurs
Nombre de pages
192
Dimensions
23,5 x 16,5 x 1,5 cm
Poids
462 g
Langue
français
Code dewey
791.43
Fiches UNIMARC
S'identifier

Carl Th. Dreyer

Le Mystere du Vrai

De

Cahiers du cinéma

Auteurs

Indisponible

Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,

Cliquez ici pour le commander
« Il faut guider doucement le spectateur sur de nouvelles voies. Mais si ces essais se révèlent heureux, d’énormes possibilités s’ouvrent pour le cinéma. Aucune tâche n’est trop haute pour lui. »
Par un tel programme, Dreyer livre la clef de sa démarche créatrice et donne tout son sens à son œuvre de cinéaste. Sa carrière commence dans la lignée des pionniers du cinéma muet, tels Griffith ou Sjöström, et s’achève au moment où s’affirme la génération de la Nouvelle Vague, celle de Truffaut ou Godard, et par là même ne ressemble à nulle autre. Après une période d’apprentissage déjà très personnelle, ses convictions esthétiques et éthiques s’expriment dans une série de chefs-d’œuvre devenus des classiques, de La Passion de Jeanne d’Arc (1928) à Gertrud (1964), en passant par Vampyr, Dies iræ et Ordet.
L’auteur multiplie les points de vue pour aborder l’homme et son œuvre. Il retrace sa biographie, les influences culturelles de ses années de formation, il restitue au lecteur ses carnets de voyage au Danemark, à la rencontre du grand artiste qu’il a bien connu, il revient sur les traces de « l’atelier Dreyer », lui redonnant la parole sur sa méthode, citant ses collaborateurs, avant de passer à l’analyse de chacun des films, puis de l’œuvre dans son unicité. L’expression film d’auteur trouve avec Dreyer tout son sens. Il imprime sa marque à tout et à tous : scénario, y compris et peut-être surtout lorsqu’il s’attache à la mise en film d’œuvres théâtrales ; image et décors ; direction des interprètes et montage. Quels que soient le sujet traité et le style de chaque film, le cinéma de Dreyer reste toujours, pour l’essentiel, fidèle à lui-même : simplicité, grandeur, intensité. Son inquiétude incessante du « cinématographe » comme expression artistique spécifique l’entraîne moins vers des recherches formelles que vers l’approfondissement de ses interrogations sur le monde et les êtres, et là n’est pas le moindre des paradoxes : capter le réel, c’est filmer le mystère. La caméra est pour Dreyer un moyen de saisir le vrai, et par cette opération le cinéma est un art qui atteint au mystère.
L’ouvrage est illustré de photos rares ou inédites et de séries de photogrammes qui permettent au lecteur de s’immerger dans des séquences des principaux films de Dreyer et de goûter au plaisir mêlé du texte et de l’image.
« Il faut guider doucement le spectateur sur de nouvelles voies. Mais si ces essais se révèlent heureux, d’énormes possibilités s’ouvrent pour le cinéma. Aucune tâche n’est trop haute pour lui. »
Par un tel programme, Dreyer livre la clef de sa démarche créatrice et donne tout son sens à son œuvre de cinéaste. Sa carrière commence dans la lignée des pionniers du cinéma muet, tels Griffith ou Sjöström, et s’achève au moment où s’affirme la génération de la Nouvelle Vague, celle de Truffaut ou Godard, et par là même ne ressemble à nulle autre. Après une période d’apprentissage déjà très personnelle, ses convictions esthétiques et éthiques s’expriment dans une série de chefs-d’œuvre devenus des classiques, de La Passion de Jeanne d’Arc (1928) à Gertrud (1964), en passant par Vampyr, Dies iræ et Ordet.
L’auteur multiplie les points de vue pour aborder l’homme et son œuvre. Il retrace sa biographie, les influences culturelles de ses années de formation, il restitue au lecteur ses carnets de voyage au Danemark, à la rencontre du grand artiste qu’il a bien connu, il revient sur les traces de « l’atelier Dreyer », lui redonnant la parole sur sa méthode, citant ses collaborateurs, avant de passer à l’analyse de chacun des films, puis de l’œuvre dans son unicité. L’expression film d’auteur trouve avec Dreyer tout son sens. Il imprime sa marque à tout et à tous : scénario, y compris et peut-être surtout lorsqu’il s’attache à la mise en film d’œuvres théâtrales ; image et décors ; direction des interprètes et montage. Quels que soient le sujet traité et le style de chaque film, le cinéma de Dreyer reste toujours, pour l’essentiel, fidèle à lui-même : simplicité, grandeur, intensité. Son inquiétude incessante du « cinématographe » comme expression artistique spécifique l’entraîne moins vers des recherches formelles que vers l’approfondissement de ses interrogations sur le monde et les êtres, et là n’est pas le moindre des paradoxes : capter le réel, c’est filmer le mystère. La caméra est pour Dreyer un moyen de saisir le vrai, et par cette opération le cinéma est un art qui atteint au mystère.
L’ouvrage est illustré de photos rares ou inédites et de séries de photogrammes qui permettent au lecteur de s’immerger dans des séquences des principaux films de Dreyer et de goûter au plaisir mêlé du texte et de l’image.
S'identifier pour envoyer des commentaires.