- EAN13
- 9782358730525
- ISBN
- 978-2-35873-052-5
- Éditeur
- Bruit du temps
- Date de publication
- 23/04/2013
- Séries
- Nouvelles complètes / D. H. Lawrence (4)
- Nombre de pages
- 496
- Dimensions
- 20,6 x 13,6 x 3,2 cm
- Poids
- 595 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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4 - La Femme qui s'enfuit
Nouvelles complètes IV
De David Herbert Lawrence
Traduit par Marc Amfreville
Édité par Dieter Mehl, Christa Jansohn
Bruit du temps
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Ce quatrième et avant-dernier volume est consacré aux treize nouvelles que Lawrence écrivit dans les années 1924-1928, une période encore fortement marquée par le souvenir de ses séjours au Mexique et au Nouveau-Mexique qui donnèrent également lieu à l’écriture des essais réunis dans Matins mexicains que nous avons publié au printemps dernier.
Les nouvelles de ce recueil, le dernier composé par Lawrence lui-même de son vivant, paru en 1928, reflètent une fois encore les errances de leur auteur, toujours en quête d’un départ plus radical, vers des lieux « où il aurait l’impression de pouvoir se promener sur une crête au bord de l’existence », comme il l’écrit dans une lettre d’octobre 1923.
Dans la nouvelle titre du recueil, la femme qui s’enfuit de l’hacienda où elle vit avec son mari et ses enfants pour partir à la rencontre des dieux inconnus des Indiens chilchuis se laissera passivement conduire jusqu’au sacrifice et à cette dissolution dans la mort qui était déjà l’aboutissement de « L’officier prussien » et de « Chère, ô chère Angleterre », dans les deux recueils précédents.
« Soleil », où une jeune femme s’offre au soleil sicilien pour « dissoudre les nuages noirs et froids de ses idées », préfigure L’Amant de lady Chatterley, même si l’héroïne n’osera pas aller jusqu’au bout de ce que son corps réclame pour se donner au paysan sicilien qui l’a surprise nue.
D’une plume devenue de plus en plus vive, impatiente et sarcastique avec le temps, d’autres nouvelles explorent, à travers des portraits à peine transposés de ses amis ou des souvenirs personnels de sa vie avec son épouse Frieda, les difficultés du couple, la jalousie (« Deux oiseaux bleus »), la confrontation de deux classes sociales (« Jimmy et la femme désespérée », reflet d’un retour de l’auteur, en 1924, au pays minier de son enfance). Ce « rire de dérision », qui surgit ainsi dans l’œuvre en général et dans les nouvelles en particulier, n’est autre qu’un des attributs du dieu Pan, symbole « d’une relation vivante entre l’homme et l’univers », auquel, dans ces années-là, Lawrence s’identifie de plus en plus.
Les nouvelles de ce recueil, le dernier composé par Lawrence lui-même de son vivant, paru en 1928, reflètent une fois encore les errances de leur auteur, toujours en quête d’un départ plus radical, vers des lieux « où il aurait l’impression de pouvoir se promener sur une crête au bord de l’existence », comme il l’écrit dans une lettre d’octobre 1923.
Dans la nouvelle titre du recueil, la femme qui s’enfuit de l’hacienda où elle vit avec son mari et ses enfants pour partir à la rencontre des dieux inconnus des Indiens chilchuis se laissera passivement conduire jusqu’au sacrifice et à cette dissolution dans la mort qui était déjà l’aboutissement de « L’officier prussien » et de « Chère, ô chère Angleterre », dans les deux recueils précédents.
« Soleil », où une jeune femme s’offre au soleil sicilien pour « dissoudre les nuages noirs et froids de ses idées », préfigure L’Amant de lady Chatterley, même si l’héroïne n’osera pas aller jusqu’au bout de ce que son corps réclame pour se donner au paysan sicilien qui l’a surprise nue.
D’une plume devenue de plus en plus vive, impatiente et sarcastique avec le temps, d’autres nouvelles explorent, à travers des portraits à peine transposés de ses amis ou des souvenirs personnels de sa vie avec son épouse Frieda, les difficultés du couple, la jalousie (« Deux oiseaux bleus »), la confrontation de deux classes sociales (« Jimmy et la femme désespérée », reflet d’un retour de l’auteur, en 1924, au pays minier de son enfance). Ce « rire de dérision », qui surgit ainsi dans l’œuvre en général et dans les nouvelles en particulier, n’est autre qu’un des attributs du dieu Pan, symbole « d’une relation vivante entre l’homme et l’univers », auquel, dans ces années-là, Lawrence s’identifie de plus en plus.
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