- EAN13
- 9782940355327
- ISBN
- 978-2-940355-32-7
- Éditeur
- Archipel Essais
- Date de publication
- 26/01/2023
- Collection
- Archipel
- Nombre de pages
- 120
- Dimensions
- 13,5 x 2,3 cm
- Poids
- 150 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Au début des années 1950, Boris Vian ébauche un nouveau livre « à
l'américaine » dans la lignée des quatre romans noirs qu'il a signés sous
le nom de « Vernon Sullivan ». Vian en établit le synopsis, rédige les
quatre premiers chapitres, puis abandonne le projet et laisse ses personnages
en plan; il ne reprendra plus ce manuscrit jusqu’à sa mort en 1959. Soixante
ans plus tard, l’Oulipo se voit confier l’ébauche, et six de ses membres
s’attèlent à poursuivre et à achever le roman. Celui-ci paraît finalement
en 2020, aux éditions Fayard, sous le titre de On n’y échappe pas.
Un tel geste fait figure d’exception dans la littérature récente, les textes
inachevés étant généralement édités en l’état. Le présent essai
cherche donc à comprendre les mo- dalités d’une continuation, partant de
l’idée qu’une telle entreprise littéraire, délicate sinon controversée, ne
peut se faire sans l’utilisation de stratégies textuelles et paratextuelles
très précises. Mais enquêter sur On n’y échappe pas impose également de
démêler les fils du canular Vian-Sullivan, de déjouer les jeux oulipiens,
et, contre toute attente, d’élaborer enfin quelques feintes pour mieux rendre
justice aux audaces des co-auteurs.
l'américaine » dans la lignée des quatre romans noirs qu'il a signés sous
le nom de « Vernon Sullivan ». Vian en établit le synopsis, rédige les
quatre premiers chapitres, puis abandonne le projet et laisse ses personnages
en plan; il ne reprendra plus ce manuscrit jusqu’à sa mort en 1959. Soixante
ans plus tard, l’Oulipo se voit confier l’ébauche, et six de ses membres
s’attèlent à poursuivre et à achever le roman. Celui-ci paraît finalement
en 2020, aux éditions Fayard, sous le titre de On n’y échappe pas.
Un tel geste fait figure d’exception dans la littérature récente, les textes
inachevés étant généralement édités en l’état. Le présent essai
cherche donc à comprendre les mo- dalités d’une continuation, partant de
l’idée qu’une telle entreprise littéraire, délicate sinon controversée, ne
peut se faire sans l’utilisation de stratégies textuelles et paratextuelles
très précises. Mais enquêter sur On n’y échappe pas impose également de
démêler les fils du canular Vian-Sullivan, de déjouer les jeux oulipiens,
et, contre toute attente, d’élaborer enfin quelques feintes pour mieux rendre
justice aux audaces des co-auteurs.
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