En jeu, n° 15/juin 2022, Les associations d'anciens déportés : histoire, mémoire, avenir
EAN13
9782955775196
ISBN
978-2-9557751-9-6
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
En jeu (1)
Nombre de pages
132
Dimensions
23 x 15,5 x 2 cm
Poids
208 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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En jeu, n° 15/juin 2022

Les associations d'anciens déportés : histoire, mémoire, avenir

Presses Universitaires du Septentrion

En jeu

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Ce numéro de la revue de la Fondation se propose d'explorer le monde
associatif issu de la Déportation, pour en appréhender le rôle et l'évolution,
du lendemain de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, et pour en évaluer les
perspectives. Les rescapés du système concentrationnaire et génocidaire nazi
ont en effet marqué l'histoire et la vie sociale de leur pays un peu partout
en Europe. En France, plusieurs d'entre eux se sont distingués que ce soit au
sein des gouvernements d'après-guerre, ou dans l'action syndicale, ou encore
au sein de l'Assemblée nationale. D'autres ont contribué à l'évolution des
règles de droit internationales, que ce soit les droits de l'Homme ou les
droits de l'Enfance, notamment.
Il n'était donc pas sans intérêt d'ouvrir un dossier sur le sujet. Les
réponses à notre appel n'ont pas épuisé la question tant s'en faut, et elle
reste encore largement inexplorée. Néanmoins elles permettent de lever un coin
du voile grâce aux contributions reçues de plusieurs historiens ou
historiennes: Juliette Constantin d'abord, qui aborde la question des
associations en tant qu'objet d'étude; Philippe Mezzasalma, qui s'est plus
particulièrement intéressé aux associations de femmes déportées (ADIR et
Amicale de Ravensbrück); Philipp Neumann-Thein (directeur adjoint du Mémorial
de Buchenwald), qui aborde la question controversée de la libération de ce
camp; Guillaume d'Andlau (directeur du Centre européen du résistant déporté),
qui analyse le rôle atypique de l'Amicale du camp de Natzweiler-Struthof dans
le contexte particulier d'un lieu de mémoire placé sous la tutelle de l'État;
Jean-Michel André, ancien médecin conseil de la FNDIRP, qui évoque la
difficile question de la prise en charge et de l'indemnisation des séquelles
de la déportation.
La seconde partie, ouverte aux respondables associatifs actuels, donne un
aperçu de la conception que se font, aujourd'hui, plusieurs d'entre eux, du
rôle de leurs associations et de leurs instances internationales dans le
travail de transmission.
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