- EAN13
- 9782271093240
- ISBN
- 978-2-271-09324-0
- Éditeur
- "CNRS Éditions"
- Date de publication
- 16/02/2017
- Collection
- PHIL/POLI/HIST
- Nombre de pages
- 282
- Dimensions
- 23,1 x 15,2 x 2,4 cm
- Poids
- 426 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 100
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Autre version disponible
La théorie critique de la société, telle qu’elle s’est développée dans le cadre de ce qu’on appelle parfois l’école de Francfort, se caractérise notamment par le fait qu’elle donne toute son importance aux dominations et aux conflits dans son analyse du monde contemporain. L’une de ses figures aujourd’hui centrales, Axel Honneth, est aussi l’auteur de la théorie de la reconnaissance sans doute la plus systématique et riche en perspectives théoriques et critiques. C’est de cette théorie qu’Emmanuel Renault part dans ce livre, tout en lui apportant des inflexions justifiées d’une part par l’histoire de la théorie critique, d’autre part par l’analyse du temps présent.
L’analyse de l’imbrication de la reconnaissance, de la domination et du conflit demande une approche spécifique : l’apport du pragmatisme américain et les débats sociologiques contemporains, en particulier Dewey et Bourdieu, complètent ici le modèle hégélien et les intuitions de Marx. Quelques exemples choisis parmi des objets souvent délaissés par les sciences sociales – la conduite oppositionnelle d’un groupe de punks squatters, le langage protestataire de jeunes de banlieues populaires – mettent à l’épreuve la capacité d’analyse de l’approche proposée par l’auteur, celle d’une philosophie sociale conçue comme une hybridation de la philosophie et des sciences sociales.
Une contribution d’importance au cœur des débats les plus actuels.
Emmanuel Renault enseigne la philosophie à l’université de Paris Nanterre. Ses travaux portent sur l’histoire et l’actualité de la théorie critique au sens large (de Hegel et Marx aux débats les plus contemporains) et participent à l’essor actuel de la philosophie sociale.
L’analyse de l’imbrication de la reconnaissance, de la domination et du conflit demande une approche spécifique : l’apport du pragmatisme américain et les débats sociologiques contemporains, en particulier Dewey et Bourdieu, complètent ici le modèle hégélien et les intuitions de Marx. Quelques exemples choisis parmi des objets souvent délaissés par les sciences sociales – la conduite oppositionnelle d’un groupe de punks squatters, le langage protestataire de jeunes de banlieues populaires – mettent à l’épreuve la capacité d’analyse de l’approche proposée par l’auteur, celle d’une philosophie sociale conçue comme une hybridation de la philosophie et des sciences sociales.
Une contribution d’importance au cœur des débats les plus actuels.
Emmanuel Renault enseigne la philosophie à l’université de Paris Nanterre. Ses travaux portent sur l’histoire et l’actualité de la théorie critique au sens large (de Hegel et Marx aux débats les plus contemporains) et participent à l’essor actuel de la philosophie sociale.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Adorno, Dialectique et négativitéIsabelle Aubert, Katia Genel, Jean-François Kervégan, Emmanuel RenaultVrin
-
Le travail et ses problèmes, Biologie, sociologie et politique chez John DeweyEmmanuel RenaultVrin
-
Histoire philosophique du travailJean Quétier, Franck Fischbach, Emmanuel Renault, Katia Genel, Bertrand Binoche, Mickaël Labbé, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Julie Giovacchini, Pierre-Marie Morel, Anne Merker, Paulin Ismard, Johann GoekenVrin