- EAN13
- 9791037006516
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 23/02/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9791037006516
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Cet ouvrage a pour ambition d’analyser la posture esthétique marginale
qu’adoptent trois cinéastes rarement étudiés conjointement, l’Italien Pier
Paolo Pasolini (1922-1975), le soviétique Sergueï Paradjanov (1924-1990) et le
Portugais Manoel de Oliveira (1908-2015). Chez eux, les gestes filmiques
marquent une volonté d’échapper aux limites encadrant conventionnellement le
cinéma et les thématiques qu’il aborde. Ainsi, ces films à l’ambivalence
revendiquée se situent à l’écart des formes dominantes et ouvrent une voie
détournée privilégiant les choix archaïsants et impurs. Ceux-ci témoignent
d’un ethos cinématographique dont on étudie la portée tant esthétique que
politique.
Trois gestes constitutifs de ce décalage sont identifiés. Tout d'abord, l’acte
de fonder se manifeste dans les images filmiques par de nombreux motifs
archéologiques ; la quête d’origines garantit la constitution d’un monde à
habiter et dans lequel circuler. C’est ce deuxième geste de circulation qui
occupe la suite de l'analyse : les films étudiés mettent en jeu d’importants
réseaux d’emprunt et de redistribution qui montrent combien l’enracinement
originel ne s’accompagne pas nécessairement de l’érection de délimitations
rigides, pensées au contraire ici comme poreuses. Ce choix répété du
débordement constitue ainsi la troisième et dernière partie de cet ouvrage :
dans ces films, la spécificité cinématographique ainsi que les corps et
jusqu’aux temps eux-mêmes débordent leur cadrage conventionnel.
qu’adoptent trois cinéastes rarement étudiés conjointement, l’Italien Pier
Paolo Pasolini (1922-1975), le soviétique Sergueï Paradjanov (1924-1990) et le
Portugais Manoel de Oliveira (1908-2015). Chez eux, les gestes filmiques
marquent une volonté d’échapper aux limites encadrant conventionnellement le
cinéma et les thématiques qu’il aborde. Ainsi, ces films à l’ambivalence
revendiquée se situent à l’écart des formes dominantes et ouvrent une voie
détournée privilégiant les choix archaïsants et impurs. Ceux-ci témoignent
d’un ethos cinématographique dont on étudie la portée tant esthétique que
politique.
Trois gestes constitutifs de ce décalage sont identifiés. Tout d'abord, l’acte
de fonder se manifeste dans les images filmiques par de nombreux motifs
archéologiques ; la quête d’origines garantit la constitution d’un monde à
habiter et dans lequel circuler. C’est ce deuxième geste de circulation qui
occupe la suite de l'analyse : les films étudiés mettent en jeu d’importants
réseaux d’emprunt et de redistribution qui montrent combien l’enracinement
originel ne s’accompagne pas nécessairement de l’érection de délimitations
rigides, pensées au contraire ici comme poreuses. Ce choix répété du
débordement constitue ainsi la troisième et dernière partie de cet ouvrage :
dans ces films, la spécificité cinématographique ainsi que les corps et
jusqu’aux temps eux-mêmes débordent leur cadrage conventionnel.
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