Histoire des Guerres de l'Ouest, Vendée, Chouannerie (1792-1815) Tome II
EAN13
9782493289193
Éditeur
Metvox Publications
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Histoire des Guerres de l'Ouest

Vendée, Chouannerie (1792-1815) Tome II

Metvox Publications

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Concernant cet épisode sanglant que constituent les Guerres de l’Ouest nous
nous trouvons en présence d’une guerre civile comme en a déjà connu à de
nombreuses reprises la France.

Mais nous trouvons-nous en présence d’un génocide ?

Un génocide perpétré notamment par ce que l’on a surnommé les colonnes
infernales et qui fit environ 200 000 victimes entre 1793 et 1796.

Le débat toujours ouvert n’est pas près d’être clos.

L’argument en faveur du génocide se base sur la sauvagerie dont on fait preuve
les forces militaires de la République vis-à-vis de populations civiles ne
représentant pas de potentielles menaces (femmes, enfants, vieillards). Ces
actes n’avaient pas de justifications militaires, politiques ou idéologiques,
par contre les motivations relevaient tout simplement d’un pur sadisme auquel
venait se mêlait le goût du lucre.

L’image donnée par la Révolution française, à cette occasion, n’a rien de bien
honorable et relève plutôt du fond d’une sauvagerie poussé à l’extrême et
toujours présent dans l’Homme. Fort heureusement, certains chefs militaires
républicains vinrent, par leur humanité, contrebalancer ces méfaits.

Les tenants de la thèse du génocide considèrent que cette période marque le
premier grand génocide de l’Europe (Luc Ferry). Stéphane Courtois, l’historien
du Communisme, dans une biographie consacrée à Lénine, mentionne le fait que
le leader communiste se référait à la guerre de Vendée comme d’un modèle à
suivre.

Certains historiens dont Jean-Clément Martin, contestent l’emploi du terme
génocide « car il n’y a pas eu de population ciblée », il préfère l’emploi de
termes tels que crimes de guerre ou crime contre l’humanité.

Sur le plan des idées, le débat présente de l’intérêt car il met en relief le
clivage politique qui s’opère toujours en France sur des événements qui se
déroulèrent il y a plus de deux cents ans.

Génocide ou crime contre l’humanité, ceci serait certainement bien égal pour
les victimes, si celles-ci pouvaient s’exprimer.

Le livre de Théodore Muret nous plonge au cœur de cette période tragique.
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