En longeant la mer de Kyôto à Kamakura
EAN13
9782358731515
Éditeur
Le Bruit du temps
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
japonais
Fiches UNIMARC
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En longeant la mer de Kyôto à Kamakura

Le Bruit du temps

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782358731515
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    10.49
En longeant la mer de Kyôto à Kamakura [Kaidô-ki], qui n’avait jamais été
traduit en français, est l’un des titres les plus emblématiques du genre
appelé kikô. Les premières formes attestées de ces récits de voyage aux
accents contemplatifs remontent au VIIIe siècle et mêlent, dès l’origine,
passages en prose et série de poèmes. Daté du printemps 1223, En longeant la
mer s’inscrit donc dans une tradition littéraire vieille de quelques siècles
déjà. Les notations visuelles suscitées par la traversée des paysages de
l’Empire du Soleil- Levant s’associent naturellement à une multitude de
références plus ou moins explicites aux légendes et épisodes historiques liés
à ces sites bien connus du lecteur très cultivé auquel s’adresse leur auteur.
L’auteur anonyme du Kaidoô-ki relate un itinéraire spirituel effectué le long
de la côte japonaise. Ce voyage solitaire, accompli dans les modestes
conditions auxquelles sa récente conversion au bouddhisme l’engage, nous fait
ainsi parcourir un itinéraire d’une quinzaine de jours de marche, très
concrètement décrit, mais sans cesse enrichi des réflexions que font naître en
lui les sites chargés d’histoire. La langue érudite avec laquelle le moine
s’emploie à consigner son voyage accumule les allusions à la culture de la
Chine, pays voisin dont le raffinement est alors hautement estimé au Japon.
Cette culture raffinée, dont le lecteur peut mesurer l’étendue grâce aux notes
du groupe Koten, se marie à une sensibilité poétique d’une simplicité rarement
égalée : temps de contemplation, sensations et rêveries trouvent une place
précieuse dans le carnet de voyage de ce moine dont on ignore tout, même si
certains indices font soupçonner qu’il était sans doute un proche d’un noble
du nom de Muneyuki dont la fin tragique est relatée dans le récit. Le groupe
Koten et Jacqueline Pigeot ont déjà édité pour le Bruit du temps les trois
volumes des OEuvres en prose de Kamo no Chômei en 2010 au Bruit du temps. En
longeant la mer de Kyôto à Kamakura vient s’ajouter à une bibliothèque
japonaise déjà pourvue de six titres.
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