Conseils de lecture
Le passeur
Un frère et une sœur vivotent dans une solitude partagée au sein de la forêt norvégienne. Hege tricote pour ramener de l’argent, quand Mattis peine à se départir de son image de benêt du village. Plusieurs signes annonciateurs d’un grand changement frappent à la porte du chalet, notamment une bécasse qui parade au-dessus du toit. Et l’idée que Mattis devienne passeur, dans sa barque brinquebalante, pour conduire les habitants d’une rive à l’autre : un symbole splendide au centre de ce subtil presque-conte qui prend son temps et embarque le cœur du lecteur au passage.
Coney Island Baby
Avec un vrai talent de caricaturiste, l’auteur prend plaisir à croquer sa ville, et surtout celles et ceux qui la traversent, parfois d’un seul trait. À travers de multiples entrées, il restitue la frénésie de cette mégalopole écrasée par son image. Comme dans toutes les villes-mondes, on croit y prendre ses quartiers, on hoche la tête d’un air entendu, puis on en part convaincu de n’avoir rien connu, « comme des piécettes de toutes origines ».
Une véritable odyssée
Le prince Thibault est en chemin pour rentrer chez lui, au Royaume de Pierre d’angle. Une véritable odyssée l'attend, perturbée par l’arrivée d’une passagère clandestine, Ema.
Le duo et leur équipage devront faire face à bon nombres de dangers avant d’arriver à Pierre d’Angle, un royaume qui leur promet encore beaucoup de rebondissements.
Ce premier tome nous plonge dans les secrets les plus sombres d’une cité. Une vie de château rythmée par les complots, les mystères et les non dits.
Alexia
éloge de la création
Dans une société où toutes formes d’expressions sont étouffées par un groupuscule qui prend de plus en plus d’ampleur, certaines personnes cherchent à faire résistance. Dramaturges, peintres, écrivains, des groupes d’artistes voient le jour pour créer, malgré le danger qui rôde.
Dystopie critique du totalitarisme et éloge de la création, ce recueil de textes met au premier plan la liberté d’expression et de pensée mais surtout la liberté d’exister.
Alexia
Garder la tête baissée
Garder la tête baissée, ne sortir de la maison sous aucun prétexte et surtout, éviter les miroirs. Tel est le quotidien de Méduse qui en ignore les raisons. Son quotidien change lorsqu’elle est envoyée dans un étrange orphelinat où ne se trouve que des jeunes filles touchées par des malformations.
Martine Desjardins nous propose une relecture du mythe de Méduse et met l’accent sur le pouvoir féminin et la crainte qu’il suscite.
Un texte violent et dérangeant qui se joue de la définition que l’on peut se faire du monstre.
Alexia