Conseils de lecture

La cité des sauvages Tome 2

2

Dargaud

16,95
Conseillé par
27 janvier 2017

Folle aventure...

Stern le croque-mort part à Kansas City pour s'acheter de nouveaux livres, mais la grande ville ne lui réussit pas. De catastrophes en catastrophes, il va vivre la nuit la plus mouvementée de sa vie. Trépidante et drôle, cette folle aventure sans temps mort vous laissera à bout de souffle.


20,50
Conseillé par
23 janvier 2017

Jusqu’à sa mort Katsuro pêchait les plus belles carpes dans la rivière Kusagama. Tout son village de Schimae l’admirait : en livrant ses superbes carpes au bureau des jardins et des étangs à Heiyainkyo, il faisait rejaillir sur le village un grand honneur. Sa veuve, Miyuki, décide d’honorer sa dernière commande et d’aller livrer elle-même les plus belles dernières carpes. Didier Decoin nous entraîne alors dans un superbe voyage à travers un Japon très folklorique, où, au gré des pages, on croise des moines, des pirates, des grues voraces. En parallèle on découvre Miyuki et ses souvenirs, sa relation amoureuse et fusionnelle avec son mari. Jeune et jolie paysanne, elle tente d’accomplir son devoir malgré le lourd poids des nacelles de poissons posées en équilibre sur ses épaules ; elle cherchera à éviter les embûches, les convoitises des pirates. Jusqu’au bout, elle s’efforce d’accomplir sa mission.
Ce roman très documenté (et là on retrouve tout le talent de Didier Decoin) est un conte charnel très dépaysant à travers ce Japon de l’époque Heien.


18,00
Conseillé par
23 janvier 2017

Dans les années 40, la narratrice a 6 ans : elle coule des jours heureux dans un hameau de la Creuse, ou YAYA, sa nourrice lui donne tous les ingrédients de l’amour et de la tendresse. Et puis, brusquement, lors d’un Dimanche de Juillet, sa mère, qu’elle n’a jamais vue, arrive dans une belle Citröen noire et l’embarque en 10 minutes, sans au revoir : derrière un nuage de poussière, la nourrice court désespérément après la voiture pendant que la petite fille pleure. Arrachée brutalement à sa YAYA, la narratrice vivra un retour compliqué dans son foyer parisien et bourgeois, en pensant toujours à ces mois de bonheur unique. Sa vie s’écoulera, entourée de son père, sa mère, ses aïeux ; elle connaîtra même la pension au couvent des oiseaux et ce pendant 10 ans. Conformément à la promesse qu’elle s’était faite ce fameux Dimanche de Juillet, elle ne cessera, une fois adulte, de chercher à retrouver celle qui sut lui offrir tous ces sentiments fondamentaux. Cette histoire pourrait paraître banale : bien au contraire, car en fait la trame du livre c’est ce sentiment de mystère constant où il est question des parents, du passé apparemment simple mais de plus en plus trouble lorsqu’on devient adulte. Des secrets de famille (mais qui est donc cet évêque si présent..) se nichent derrière les mots.


15,90
Conseillé par
23 janvier 2017

Nous sommes à Amsterdam en plein xvii° siècle. Helena Jans van der Strom, venant d’un milieu pauvre, travaille chez un libraire Mr Sergeant comme servante. Elle ne sait pour ainsi pas lire ni écrire mais est fascinée par les mots. A force de volonté, elle apprend, seule, à lire et à écrire. Un jour débarque le philosophe René Descartes : très vite une complicité naît entre le philosophe et Helena, lui plongé dans ses écrits et elle avec son appétit pour la vie et avec sa soif de connaissances. Mais, nous sommes au xvii° : la place de la femme est réduite à sa plus simple expression, les penseurs sont surveillés et poursuivis. Descartes est catholique, Helena est protestante : ils n’ont pas le même statut social, ni la même religion. Malgré tous ces handicaps, leur complicité se développera mais restera dans la limite où leurs liaisons pourraient les perdre. Grande histoire d’amour méconnue, ce roman est la description de la vie fascinante d’une femme très en avance sur son temps et ce sur fonds de l’époque du siècle d’or. C’est aussi l’histoire d’un homme et d’une femme qui vont, grâce à l’écriture par la plume, s’apprivoiser et essayer de s’aimer malgré les barrières, malgré l’époque.


17,95
Conseillé par
8 novembre 2016

Sur un récit intelligent, sensible et audacieux, conçu sur mesure par Zidrou (Lydie, Les Beaux Etés), Frank Pé démontre toute l'étendue de son talent et nous livre juste le plus bel album Hors série de Spirou depuis "le Journal d'un Ingénu" d'Emile Bravo. Superbe à tous les niveaux.