Am stram gram

M.J. Arlidge

Les Escales

  • Conseillé par
    16 juillet 2015

    Pas de pic et pic et colegram!

    De M.J. Arlidge, nous savons peu de choses (nous ne connaissons même pas les prénoms qui se cachent derrière ces initiales ) : il est anglais, travaille pour la télévision et dirige une maison de production indépendante. On ajoutera aussi qu’il a l’esprit bien torturé si l’on en croit son premier roman, « Am stram gram ». Derrière ce titre qui fleure bon l’enfance se cache une intrigue terriblement retorse: des personnes sont enlevées deux par deux, enfermées dans un endroit dont il est totalement impossible de s’échapper : piscine très profonde sans échelle et avec murs glissants ; container ; maison cadenassée et autres réjouissances. Posés au sol un pistolet, avec une seule balle ; et un téléphone, à la batterie presque déchargée, qui sonnera juste une fois, pour préciser que celui qui tuera l’autre sera libéré immédiatement. Seront ainsi enlevés un jeune couple d’amoureux, deux collègues de travail, une mère et sa fille, des partenaires de danse… Mais aucun amour, aucun lien ne peut résister à une telle épreuve. Qu’est-ce qui unit ces victimes entre elles ? Et qui est ce psychopathe dans la tête duquel une idée pareille a pu germer ? On assiste d’abord au duel entre deux être humains que, peu à peu, l’instinct de survie transforme en animaux. Puis on découvre celui qui a gagné la partie au prix de la vie de l’autre et qui doit apprendre à vivre avec l’idée qu’il est devenu un meurtrier. Enfin, on suit l’enquête en compagnie de l’inspecteur Helen Grace (bien frappée elle aussi) et de son équipe, qui ne savent pas par quel bout chercher leur criminel. C’est haletant et si vous avez trouvé cette lecture addictive, réjouissez-vous, car M.J. a déjà terminé deux autres titres.

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  • Conseillé par
    24 juin 2015

    Un jeune couple enlevé, enfermé dans le bassin d'une piscine désaffectée, affamé, assoiffé. Pour sortir de cet enfer, une arme. Celui qui tuera l'autre sera libéré. Un scénario difficile à croire pour les policiers de Southampton qui regardent le survivant avec suspicion. Pourtant quand l'histoire se répète, le commandant Helen Grace et son équipe doivent se rendre à l'évidence. Ils ont bel et bien affaire à un tueur en série particulièrement pervers qui ne tue pas directement ses victimes mais les met dans une situation si extrême qu'elles deviennent des meurtriers. Et, encore plus étrange -les victimes sont unanimes- : le kidnappeur est une femme ! C'est suffisamment inhabituel pour égarer les enquêteurs qui, de plus, ne trouvent pas le lien qui punit toutes les victimes. A priori, elles n'ont rien en commun...

    Un thriller qui commence très bien avec un scénario suffisamment original et machiavélique pour tenir en haleine. On se retrouve au fond d'une piscine avec un jeune couple désorienté et terrorisé qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Le drame psychologique qui se noue alors est très bien rendu et les questions se multiplient. Le temps passant, sauront-ils conserver le brin d'humanité qui les empêchera d'appuyer sur la gâchette ? L'amour sera-t-il plus fort que l'instinct de survie ? La perversité du kidnappeur est telle qu'il a planifié de condamner deux personnes : celui qui prend la balle et celui qui tire, coupable à jamais d'avoir sauvé sa peau au détriment de l'autre. Tout cela est donc fort effrayant, fort intrigant et parfaitement maîtrisé par un M.J. ARLIDGE qui sait faire monter le suspens et appâter son lecteur. Et puis, puisque crime il a, il faut des flics pour enquêter. Et c'est là que le bât blesse. L'auteur crée une belle équipe de clichés ambulants. On a le capitaine Mark Fuller, excellent policier par le passé, mais qui, sous le coup d'un divorce difficile, passe son temps à s'alcooliser tout en espionnant les fenêtres de son ex-femme. Sa collègue, Charlie, est, quant à elle, son pendant positif, toujours de bonne humeur, consciencieuse et appliquée. Mais la cerise sur le gâteau est le commandant Helen Grace, si peu nuancée qu'elle en est presque comique. Pas de famille, pas de mari, pas d'enfants, pas de sentiments (ou si peu), une enfance malheureuse, une moto pour parcourir à toute blinde les rues de la ville et une ''sexualité'' déviante. Un peu trop pour une seule personne même quand on connait la prédilection des auteurs pour les flics cabossés par la vie...
    Un thriller prenant donc, mais qui souffre de vouloir trop en faire. Une lecture de plage divertissante mais décevante si on exige un peu plus de style et de nuances.


  • Conseillé par (Libraire)
    19 mars 2015

    Am stram gram

    Une intrigue peu commune et un dénouement à faire froid dans le dos!
    Daïdrée.A