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Conseillé par Patricia D.3 janvier 2023
Un roman intense
Un homme violent fait de la vie de son épouse et de ses filles un enfer. Une des filles de la famille, Jeanne tentera de fuir ce milieu: une enfance rythmée par les coups et les injures.
Mais comment mener à bien sa vie alors que Jeanne n'a connu que l'enfer ?
Comment aimer et être aimé ?
Un récit à la fois glaçant et lumineux.
Un 1er roman intense mais difficile de sortir indemne de cette lecture !
J'espère vraiment le prix Goncourt pour ce roman !
Par Patricia D. (Librairie Madison)
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Conseillé par Point De Côté Littérature -. (Libraire)28 décembre 2022
Comment devenir une femme lorsqu'on a été brisée dans son enfance ? Une plume percutante, un roman saisissant, à lire absolument !
- Anaëlle -
Conseillé par Pascale B.4 décembre 2022
Le souffle de mon père
Une histoire où le père incarne la terreur dans une famille meurtrie, au cœur d’un village des montagnes Valaisannes.
Un récit où Jeanne raconte la spirale, la fuite ; sa vie pendant et sa vie après ….D’une écriture incisive et amère, Sarah Jollien-Fardel offre un texte intimiste accompagnant sans relâche le lecteur.
Coup de poing réaliste.A classer dans les auteurs « préférés » !
« Je voyais la faiblesse de ma mère, la stupidité et la cruauté de mon père. Je voyais l'innocence de ma soeur aînée. Je voyais tout. »
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Conseillé par . L. (Libraire)30 novembre 2022
Jeanne a grandi dans un village du Valais auprès d'un père violent. Malgré ce quotidien oppressant face auquel les villageois, dont le médecin, ferment les yeux, Jeanne voir une porte de sortie grâce à une bourse d'étude et une amie.
Mais son chemin sur la voie de la résilience est lestée par le poids de son passé.
Arrivera-t-elle à vivre enfin alors que sa vie s'arrange (amour, famille, travail) ?Manon Tezier, libraire Charlemagne la Valette
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Conseillé par Le Carnet À Spirales . (Libraire)23 novembre 2022
Dans un village du Vallais, trois femmes, une mère et ses deux filles, subissent chaque jour la foudre du père, véritable bourreau du quotidien. Pas de voyeurisme, ni de pathos dans ce roman. Seulement les mots justes et beaux pour dire l'indicible ; pour raconter l'histoire d'une violence ordinaire sur laquelle chacun ferme les yeux ; pour essayer de reconstruire ce qui a été dévasté. Un uppercut littéraire qui se lit d'un traite.
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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots21 octobre 2022
famille, violences domestiques
Les Alpes suisses : les montagnes, les lacs aux milles couleurs, les villages nichés à flanc de collines, ses habitants taiseux, ses villages muets.
Jeanne est une petite fille qui grandit entre un père qui cogne fort, une mère qui se réfugie dans les livres et une grande sœur lointaine.
Oh, pas de grandes descriptions des moments de violences, juste quelques mots et la scène se grave en mémoire.
J’ai aimé la jeune fille qui fuit sa famille et poursuit ses études à Lausanne, découvre d’autres façons de vivre malgré son repli sur elle-même.
J’ai été triste des différents deuils qui la touche. L’auteure est parvenue à me faire ressentir la douleur du personnage.
J’ai haï le médecin de famille qui ne fait rien aux moments des faits.
J’ai aimé les lacs qui ponctuent la nouvelle vie de Jeanne une fois adulte.
Mais le plus violent dans ce roman, c’est de ne pas avoir le fin mot des histoires : de quoi rêvait la mère ? Pourquoi le père était violent ? Quand il n’y a pas de mots, là se trouve la violence brute.
Une citation :
"Il m’aimait donc vraiment. Il savait mieux que moi que cette Jeanne publique n’était que la démonstration de trop de douleurs". (p.190)
L’image que je retiendrai :
celle de la jupe bleue plissée achetée pour la communion, sa préférée.
https://alexmotamots.fr/sa-preferee-sarah-jollien-fardel/
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Conseillé par Matatoune V.17 octobre 2022
C’est par cette fiction terriblement maîtrisée que Sarah Jollien-Fardel, mieux qu’un documentaire, montre les difficultés à se construire lorsque les racines se développent sur le terreau de la violence, des cris et des coups.
Sa préférée a déjà reçu le Prix Fnac 2022 et est encore en lice pour le Goncourt. Qu’importe car sa lecture ne peut laisser personne indifférent ! A découvrir sans tarder…
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/10/17/sarah-jollien-fardel/ -
Conseillé par L'Autre Monde L. (Libraire)15 octobre 2022
Un passé trop présent
Jeanne et sa sœur grandissent avec la violence.
Comment peut-on se construire sous les coups ? Quelles sont les conséquences ? Peut-on en guérir ?
Un témoignage bouleversant, un rythme qui nous tient en apnée.
Une émotion terrible. Des personnages puissants sous une plume fine sans fioriture. Bouleversant !Isabelle
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Conseillé par La Librairie Des Halles .. (Libraire)5 octobre 2022
Le parcours d'une jeune femme hantée par la violence d'une rare et grave lucidité. On ne ressort pas indemne de la lecture d'un tel livre. Sans aucun doute l'un des textes les plus forts de cette rentrée d'automne.
Sébastien.
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Conseillé par Ronan A. (Libraire)23 septembre 2022
Une histoire de la violence domestique
Un roman d'une intensité incroyable, épuré jusqu'à l'os. Une histoire de violence domestique, de famille ravagée par la violence du père. La fuite peut-elle être une solution ? Comment se construire entre rejet du père et attachement profond à sa terre natale ?
Un roman aussi magnifique que noir, mais quelle émotion !Ronan
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Conseillé par Point De Côté Jeunesse -. (Libraire)22 septembre 2022
Comment devenir une femme lorsqu'on a été brisée dans son enfance ?
Une plume percutante, un roman saisissant, à lire absolument !
- Anaëlle -
Conseillé par Claire L. (Libraire)19 septembre 2022
récit âpre et direct
Toute sa jeunesse et son adolescence, Jeanne, comme sa mère et sa sœur, a subi la violence de son père. Un jour qu’il la tabasse plus brutalement et la blesse sérieusement, elle le dénonce au médecin. qui se tait, comme tout ceux du village.
Alors, dès qu’elle a pu, Jeanne a fui son village natal pour échapper à la brutalité de son père, laissant sa mère et sa sœur à leur triste sort. Sa sœur finira par se suicider.
Jeanne cherche à se reconstruire, mais cette violence l’habite et la hante. Des années après son départ, sa colère est intacte. -
Conseillé par Léna L. (Libraire)14 septembre 2022
Fuir la maison. Fuir cette prison et le tortionnaire qui y vit. Jeanne laisse derrière elle une mère n’ayant connu que la
violence de son mari et une sœur, la préférée de son père.
Pourtant Jeanne peine à se construire une identité amoureuse, sociale et culturelle loin de celle qu’elle a connue.
Un récit intime et confidentiel dans lequel Sarah Jollien-Fardel met des mots sur le mutisme des témoins de violences familiales, et relate la difficulté à se détacher des liens du passé et de la colère qui en découle. -
Conseillé par Alexia B. (Libraire)14 septembre 2022
Fuir la maison. Fuir cette prison et le tortionnaire qui y vit. Jeanne laisse derrière elle une mère n’ayant connu que la
violence de son mari et une sœur, la préférée de son père.
Pourtant Jeanne peine à se construire une identité amoureuse, sociale et culturelle loin de celle qu’elle a connue.
Un récit intime et confidentiel dans lequel Sarah Jollien-Fardel met des mots sur le mutisme des témoins de violences familiales, et relate la difficulté à se détacher des liens du passé et de la colère qui en découle. -
Conseillé par La Grande Ourse *. (Libraire)14 septembre 2022
Premier roman remarquable
C'est un roman qui ne laisse pas indifférent... Une histoire de violence familiale, terrible, destructrice. Au début, on n'a pas forcément envie de lire sur un tel sujet ; mais dès les premières pages on est comme happé et on ne lâche pas ce court roman, dense, âpre (200 pages).
Sarah Jollien-Fardel offre un roman puissant. Comment vivre avec une enfance fracassée ?
Un très beau texte.Vanessa
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Conseillé par Librairie M'Lire -. (Libraire)3 septembre 2022
Un magnifique premier roman
Jeanne a grandi dans le Valais emprisonnée dans la violence de son père. A la suite d'une rouste plus violente que les autres, sa décision est prise : quitter au plus vite cet endroit. Sa porte de sortie est les études. Elle part à Lausanne, cache ses origines et découvre les bienfaits de l'eau du lac. Mais peut-elle se laver de la violence et de la rage qui l'habitent ?
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Conseillé par Agnès L. (Libraire)2 septembre 2022
C’est un premier roman magnifique, une lecture coup de poing qui nous laisse sans voix quand on le referme. C’est le récit d’une colère qui malgré les ans ne s’efface pas, ne s’atténue pas, une plongée crue, âpre d’une enfance volée et sacrifiée sur l’hôtel de la violence, un regard sur l’indifférence et la lâcheté des adultes qui préfèrent détourner l'attention plutôt que de sauver des enfants.
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Conseillé par Alix D. (Libraire)30 août 2022
Un très grand roman dans lequel se mêlent la violence et l"amour, le sacrifice et la douleur d'être au monde, le désir de fuite et la quête irrépressible des racines. Une lecture éblouissante et indispensable !
Alexis
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Conseillé par Librairie Ravy (Libraire)29 août 2022
Un premier roman pour traiter du difficile sujet de la violence conjugale et de l’inceste.
Une écriture vive, sans gras.
Un livre direct, un uppercut au foie qui réveille les esprits.Jean-Michel BLANC
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Conseillé par Alexandre C. (Libraire)26 août 2022
Pour oublier les traumatismes de son enfance, Jeanne quitte très jeune son village du Valais pour Lausanne où elle découvrira l'amitié et l'amour qui lui ont tant manqué.
ais l'attraction qu'exerce son village et ses montagnes ne cesse de la ramener à son passé et cette famille haïe mais aimée.
Un roman à fleur de peau, servi par une écriture au couteau.
Puissant ! -
Conseillé par Sophie G. (Libraire)26 août 2022
Attention coup de poing !
Attention coup de poing ! Un récit sans concession de la violence d'un père fondatrice et indépassable...
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Conseillé par François-Régis SIRJACQ (Libraire)25 août 2022
Récit intime qui relate à la fois le mutisme des témoins de violences familiales, et la difficulté d’oublier le passé pour mieux se reconstruire.
Jeanne vit dans un petit village perché dans les montagnes valaisannes. Son père très violent s’acharne à la moindre occasion, sur ses filles et sa femme. Jeanne finira par fuir ce milieu, cette prison et son tortionnaire pour s’inscrire à l’École Normale d’instituteurs à Sion. Sa sœur finira par se suicider. Jeanne peinera à se construire une identité amoureuse, sociale et culturelle.
Ce roman est très dur dans la description des scènes terribles de violence, mais qui côtoient des très belles scènes. Récit intime qui relate à la fois le mutisme des témoins de violences familiales, et la difficulté d’oublier le passé pour mieux se reconstruire. -
Conseillé par Sabine D. (Libraire)18 août 2022
Une belle nouvelle plume qui déploie une poésie de la haine et du chagrin.
Depuis son enfance, Jeanne s’est construite dans une intranquillité destructrice, à cause d’un père violent et violeur qui terrorise la famille. Elle a survécu à cette ambiance traumatique en fuyant le Valais, en poursuivant ses études à Lausanne pour devenir institutrice. Très vite elle renonce à sa vocation première pour embrasser le domaine de la publicité. Partagée entre une attirance pour deux femmes et un coup de cœur pour un collègue, Jeanne, cynique, désabusée et méfiante est assez rusée pour ne jamais s’investir dans ses relations. Elle s’acharne à répudier un passé qui ne cesse de revenir et tente de se délivrer en vain de ses obsessions familiales. Elle est en guerre depuis toujours contre la lâcheté des adultes qui savent et se taisent. A force d’orgueil, de fierté et de rage, elle se construit une identité, incapable de pardon et tente de se défaire des frusques puantes de son enfance et de son attachement au lieu de son enfance vers lequel elle ne cesse de revenir. Un premier roman d’émancipation, maîtrisé de bout en bout, dans la veine de la littérature des enfances blessées qui forgent des caractères, des trajectoires et des âmes en déshérence. Dans un style brut, l’auteure déploie habilement une poésie de la haine et du chagrin.
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Conseillé par Librairie coiffard (Libraire)17 août 2022
Conseillé par Stéphanie, Coralie, Joséphine, Alexandra, Rémy et Manon T
"Tout à coup il a un fusil a la main, la minute d'avant, je le jure, on mangeait des pommes de terre. Presque dans le silence", voici la scène sur laquelle s'ouvre ce roman-uppercut. Ce que Jeanne, la narratrice, nous explique, c'est que tout peut être le déclencheur de la colère, des coups et des humiliations paternelles : un mot de trop, une viande filandreuse, un paquet de riz renversé, une chaleur trop étouffante, et parfois. rien.
Dans les montagnes valaisannes, la jeune Jeanne n'a qu'un objectif : réussir à l'école pour fuir ce foyer qui n'en est pas un. Elle réussira. Enfin, pas tout à fait.
Jeanne est rongée par la colère, cassée de l'intérieur, sans compter les drames à venir encore. Installée à Sion puis à Lausanne, certaines rencontres seront belles, et puis il y a le Lac Léman, cette eau l'apaisera.
Impossible de résister à Jeanne, elle agrippe le lecteur, l'emporte dans le sillon de son orgueil, de sa force et de sa colère.
Ce roman, porté par une géographie, parle aussi du sentiment de culpabilité, d'amour, de pardon et de lâcheté, de différences sociales, de silences. Un texte puissant qui explose pour résonner longtemps. -
Conseillé par Librairie La Rose Des Vents C. (Libraire)13 août 2022
Sa préférée
Fuir, c'est la seule façon d'échapper à la violence paternelle, celle qui détruit l'enfance, détruit la famille, détruit le cocon dans lequel Jeanne a tenté de se protéger.
Fuir, pour se reconstruire et essayer d'oublier.
Est-il possible d'oublier ?Un très beau 1er roman, dur et sensible à la fois sur l'attachement familial et sur l'importance de la terre natale.
Laurence